[Le Sud] Gorges de la Siagne

Quatrième jour : nous décidons de faire une petite randonnée. Dans l’idée, on parle de quelques heures, c’est pourquoi nous partons assez tôt, en se disant qu’on pourra avoir l’après-midi pour visiter un petit coin sympa ou l’autre. Nous prenons donc la voiture en direction de Montauroux, qui se trouve à une quarantaine de kilomètres plus au nord, et les routes sont assez sinueuses… on se croirait limite en montagne, car ça part dans tous les sens, et ça grimpe pas mal !

Nous prenons ce qu’on croit être le chemin le plus court. Départ depuis le terrain de foot (abandonné), déjà loin du centre du petit village.

Déjà à cet endroit, on sent que les choses se compliquent. Après à peine un ou deux kilomètres, la direction bleue disparait : impossible de suivre celle-ci plus longtemps, il faut alors rejoindre le chemin jaune, qui est censé être le plus long. Nous arrivons alors près d’une route qui mène à un sentier qui descend dans les gorges. La vue est superbe !

On continue sur notre lancée, après tout on ne voit encore que des arbres et des plantes. En tout cas cela ne manque pas de verdure ! Bref, la descente est longue… très longue, et la pente assez raide par endroit. D’ailleurs, on glisse, on tombe, malgré le sol très sec. Peut-être que ne sommes-nous pas bien équipés, mais qu’importe, nous prenons notre courage à deux mains (même si ce sont les pieds qui souffrent le plus dans cette aventure).


Jusqu’à présent nous ne regrettons pas trop notre choix de randonnée : il faut avouer que c’est très beau. Une eau claire, très pure, qui permet de voir la moindre chose au fond. On a un mélange de couleurs vraiment agréable visuellement. On décide alors de s’arrêter pour tremper nos petits pieds déjà bien fatigués, et pour respirer l’air frais des gorges.

On continue alors le long de la rivière, on tombe parfois sur des ruines (dont celles d’une imprimerie) ou même le Pont des Tuves. C’est en fait le pont qui permet de remonter sur l’autre versant de colline. On ne sait pas trop où ça mène, mais après tout ce chemin, on se dit qu’il ne restera plus tant de kilomètres.

On s’arrête alors sur ce qui semble être une petite plage improvisée. On pose son petit arrière-train sur les galets, tout en profitant du soleil. Pourquoi n’a-t-on pas pris le maillot ? Quelle erreur… On remonte donc le chemin qui se trouve de l’autre côté du Pont des Tuves, et là on se rend compte qu’on arrive du côté de Saint-Cézaire. Le chemin est difficile et raide, on s’énerve et on arrive même à court d’eau… Dur dur !

Et lorsqu’on arrive enfin à bout de cette ascension, mauvaise surprise : nous sommes à 14 km de Montauroux : soit il faut tout refaire dans le sens inverse (gasp!) soit trouver une solution (continuer à pieds ?!). Nous décidons donc… de choisir l’auto-stop ! Quelqu’un de bien sympathique nous dépose à quelques kilomètres du village, à un rond-point de la départementale qui mène à Montauroux. Pendant que nous levons nos petits bras pour tenter d’arrêter des automobilistes, je téléphone pour avoir l’idée du prix d’un taxi… 50 euros pour faire 14 kilomètres, c’est limite une mauvaise blague… Du coup, on insiste et on finit par tomber sur une femme seule d’abord, qui nous amène 3-4 kilomètres plus proches de notre destination. Enfin un couple prend pitié et nous amène jusqu’à notre point de départ. Alors qu’on pensait partir pour 3-4 heures, cela a duré plus de 8 heures…

Je crois qu’il est temps d’abandonner les randonnées… La piscine c’est chouette aussi !



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