[Le Sud] Fréjus et les Issambres

Deuxième jour : nous faisons le tour du propriétaire, cette fois en tout début de journée. A l’aide de mon appareil photo, je capture de belles images du gite (voir l’article précédent). Une fois cette opération de détective terminée, nous nous rendons à Fréjus. Pas de grande aventure en prévision : nous décidons de visiter un peu le centre, puis de continuer vers le port. Nous ne sommes pas de grands marcheurs (vous comprendrez pourquoi dans les articles plus récents).

On commence par la place Formigé, qui est bien vide… L’explication est toute simple : nous sommes dimanche. Quelques cafés sont ouverts et les gens profitent du soleil… ou de l’ombre lorsqu’ils ont trop chaud (et ils ont bien raison).

Les rues sont désertes : toujours aussi normal puisque c’est… toujours Dimanche ! Bravo, vous suivez, inutile de vous rappeler à l’ordre.

Nous marchons quelques mètres et nous remontons en suivant la direction de l’office du tourisme. De l’autre côté de la rue on aperçoit alors le palais de justice de la ville. L’office du tourisme, lui, est situé Rue Jean Jaurès. Devant son entrée on retrouve à nouveau une belle petite place, moins ombragée, où l’on peut se reposer… mais pas trop longtemps car ça tape !

On y découvre alors le traineur, l’homme qui tirait son fardeau. Pour bien représenter cela, la ville de Fréjus demande à ce que les gens déposent ce qui représente un fardeau pour eux, tout ce dont on n’arrive pas à se débarrasser facilement.

Plus loin derrière le traineur on retrouve une sculpture avec une citation de Sieyès « Ils veulent être libres et ne savent pas être justes » (un peu d’histoire à propos de cette citation).

Nous descendons alors vers le port. Il faut environ 10-15 minutes pour le rejoindre. Avec la chaleur, ça peut paraitre plus long… Mais le décor vaut le détour. On imagine alors ce que vivent les habitants au quotidien : se lever au matin, profiter du soleil sur sa terrasse avec vue sur le port ou sur la mer, que demander de mieux ?

Mais un appartement ce n’est pas assez : il faut aussi un bateau. Petit ou grand, cela n’a pas d’importance, si ? Imaginez : partir à deux heures de l’après-midi, faire une petite balade en mer, rentrer et parquer la bête puis en avant pour un pastis à l’heure de l’apéro. Et dire que j’écris tout ça alors qu’il gèle dehors… ça donne encore plus envie !

C’est bien joli tout ça mais nous avons un peu soif. Direction la plage, on y trouvera bien de quoi se ressourcer. On tombe alors dans un bar nommé l’Alba, un petit peu cher mais ne tombant pas dans l’exagération. Une petite glace (de marque bien connue, pas faite maison snif), une petite bière, on étend un peu les jambes et on profite ! La plage de sable fin et la mer viennent compléter ce décor de vacances bien lumineux. 

Pour finir la journée petit détour par la pointe du port pour avoir un paysage magnifique, une belle vue dégagée sur la méditerranée. « Oh non, quelques nuages viennent tout gâcher… ou pas! »

Fini de s’amuser, il est temps de rentrer… oh et puis non, petit détour par les Issambres, pour trouver une petite crique bien tranquille. Si vous n’aimez pas les rochers, les algues et les bancs de poissons, cela ne vous conviendra peut-être pas, mais l’eau y est bien chaude, et on y évite en général les vendeurs de beignets (qui beuglent pour qu’on leur en achète). A noter que depuis Fréjus, on peut suivre le bord de mer pour s’y rendre, de même depuis Roquebrune. On parle quand même d’environ 8 km de plages de sable fin, et de criques. Pas mal… 17 heures : le soleil commence à disparaitre. Il est alors temps de reprendre la route, direction le gite. Nous nous reposons un petit peu, puis s’impose une petite douche avant le souper. Encore une belle journée qui se termine…



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